Éric Larchevêque – Ledger : le multi-entrepreneur fou

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Éric Larchevêque a une histoire folle. Multi entrepreneur, il a tout connu: du poker à Ledger, en passant par l’émission de M6, Qui veut être mon associé.

Le podcast sur Eric Larchevêque

La biographie de Eric Larchevêque

1973: Éric Larchevêque, nait le 30 septembre à Boulogne-Billancourt
1996 : Ecole d’ingénieur de L’ESIEE et création de Cyber Media France avec Laurent Lelu
1998 : Création de Montorgueil SAS, outil de paiement et d’affiliation pour sites de « divertissement »
2002 : Départ pour la Roumanie
2005 : Installation en Lettonie et activité dans l’Immobilier et l’hôtellerie
2007 : revente de Montorgueil à Rentabiliweb pour 22 millions d’euros. Eric en récupère un tiers.
2008-2010 : il devient joueur professionnel de poker
2011-2013 : création de Pixing avec Thomas France, un comparateur de prix
2014 : création de la maison du Bitcoin et création de Ledger, une solution sécurisée pour les cryptomonnaies
2018 : Ledger lève 75 millions de dollars lors d’une importante levée de fonds pour soutenir le développement de ses produits.
2019 : Eric Larchevêque annonce que Ledger a vendu plus de 1,5 million de portefeuilles matériels dans le monde.
2021 : Eric Larchevêque quitte le poste de PDG de Ledger, mais reste impliqué en tant que président du conseil d’administration.

L’histoire résumée de Eric Larchevêque

Éric Larchevêque est devenu connu en quelques années avec l’émission “Qui veut être mon associé ?”. Mais personne ne connaît l’histoire du fondateur de Ledger.

Tout commence à Paris pour le jeune Éric Larchevêque. Mais il doit vite quitter la capitale pour s’installer à Vierzon à cause de ses problèmes cardiaques. Vierzon, berceau de la saga familiale des Larchevêque, porcelainiers depuis des générations.

Alors qu’Éric se voit reprendre l’usine de son père, celle-ci fait faillite. Il a pourtant une passion: les ordinateurs. Il code, construit, et touche à tout en informatique.

Pendant ses études d’ingénieur à L’ESIEE, il rencontre Laurent Lelu qui lui propose d’écrire des articles pour une revue d’électronique.

Ils gagnent leurs premiers sous et surtout, les 2 hommes veulent lancer une entreprise ensemble. C’est d’abord Cyber Media France puis Montorgueil SAS.

La première vivote et la deuxième entreprise explose. 20 millions d’euros pour un outil de paiement et de liens d’affiliation.

Après 7 ans, Éric est cramé. Il part ouvrir une filiale en Roumanie puis vend Montorgueil 22 millions d’euros. Éric est riche.

Il s’installe en Lettonie où il devient promoteur immobilier. Il lance même un hôtel le DoDo hôtel avec un ami français.

Et alors qu’il s’ennuie en 2008, il se met à jouer au poker. Et ce, pendant 2 ans, il devient même un des 5 meilleurs français.

Avec l’arrivée de ses enfants, il arrête et revient en France où il lance Pixing, un comparateur de prix sur mobile géolocalisé. Il fait surtout la rencontre de Thomas France qui devient son associé. Ils revendent Pixing 3 ans plus tard et lancent la maison du Bitcoin en 2014.

Et c’est avec la maison du Bitcoin qu’il rencontre, Joël Podeba et Nicolas Bacca avec lesquels il s’associe pour lancer, Ledger, la 1ère solution en hardware pour sécuriser les bitcoin.

Ledger survit difficilement les premières années grâce à quelques business angels et BPI puis finit par décoller en 2017 avec les cryptomonnaies. Ledger devient même une licorne.

Fatigué et arrivé à la fin d’un cycle, Éric finit par passer la main en 2019, il quitte Paris pour Vierzon. Il se consacre à son école, AlgoSup, sa ferme, et sa famille. Puis en 2020, il intègre l’émission sur M6, “Qui veut être mon associé ?”.

Une nouvelle vie pour Éric Larchevêque.

Éric Larchevêque – Ledger : le multi-entrepreneur fou

Juin 2013, Neuilly-sur-seine

Iveta

“Éric, tu n’oublies pas le biberon, je dois aller faire des courses !”

Éric

“Oui, chérie, je m’en occupe.

Voilà, le beau biberon”

Puis Éric saisit son téléphone portable dans son autre main et s’asseoit dans le canapé.

“Mais c’est quoi ce truc ?”

Il lit à voix haute:

“La plateforme d’échanges de crypto, Mt Gox est aujourd’hui valorisée plusieurs milliards de dollars et préfigure une révolution pour la finance mondiale.”

“Il faut vraiment que je me penche sur les cryptos et la blockchain.. je n’y comprends rien mais je suis sûr qu’il y a quelque chose à faire.”

Éric Larchevêque vient de vendre sa dernière entreprise, Pixing et il se cherche un but et un projet. Cet article lance sa nouvelle aventure.

Une aventure qui va changer sa vie.

Aujourd’hui, je vous emmène sur les traces d’Éric Larchevêque, un entrepreneur récidiviste aux mille vies. D’internet au poker, aux crypto-monnaies, il teste, il se lance. Et tout démarre à Vierzon dans les années 80.

Éric Larchevêque : ingénieur & multi-entrepreneur

Un multi-entrepreneur de Vierzon

Éric naît en 1973 à Boulogne-Billancourt mais il n’y reste pas longtemps… car Éric a des problèmes de souffle au cœur et sa mère décide de revenir aux racines familiales, Vierzon.

Oui Vierzon, une ville de 25 000 habitants située entre Orléans et Tours, en plein centre de la France.

Éric, fils unique du porcelainier André Larchevêque et d’une danseuse de l’Opéra de Paris revient donc aux sources de la saga familiale, les Larchevêque étant des industriels de la porcelaine à Vierzon depuis des générations.

Dans les années 80, son père hérite de l’usine qui périclite avec la concurrence des allemands.

Éric a une passion: les ordinateurs.

Il se rêve constructeur d’ordinateur et devant son insistance, sa mère finit par lui en acheter un à 12 ans.

Une révélation pour le jeune homme.

Il enchaîne alors avec des études scientifiques puis une école d’ingénieur. Éric n’est pas spécialement doué pour les études mais il apprend et s’adapte.

C’est dans cette école d’ingénieur qu’il fait sa première expérience d’entrepreneur.

Laurent Lelu

“Éric, regarde !”

Éric

“Quoi ? C’est quoi ton truc ?”

Laurent

“C’est le magazine “Electronique pratique” et ils recherchent des pigistes pour écrire des articles et fabriquer des cartes électroniques… vas-y, on postule !!”

Éric

“T’es dingue Laurent !!!”

Mais les 2 étudiants se prennent au jeu. Ils écrivent des centaines d’articles et fabriquent des cartes dans leurs chambres d’étudiants.

Mieux, Éric regroupe tous ses articles et en fait un livre qui se vend à 10 000 exemplaires…

Cet argent lui paie ses études et ses sorties, une révélation pour Éric.

Il sera désormais entrepreneur quand ses camarades de promo rêvent de grandes boîtes.

Avec les droits d’auteurs du livre, il ouvre alors sa 1ère entreprise, France Cyber Media.

Éric et Laurent se lancent dans l’entrepreneuriat tout juste sortis d’école.

Ils proposent alors à leurs clients d’héberger et de créer leur site internet… Les 2 hommes apprennent tout sur le tas. Ils vivotent au SMIC jusqu’en 1998 où dans leur bureau de Saint Denis, ils arrivent à une idée.

Laurent Lelu

“Non, mais Éric… ça fait 3 ans qu’on trime pour gagner un SMIC… c’est plus possible”

Éric

“Oui, je sais… Tu as vu le nouveau modèle américain de rémunération pour les sites ?”

Laurent

“L’affiliation ?”

Éric

“Oui ! On devrait faire la même chose et proposer à tous les sites un système de liens d’affiliation et on prend un pourcentage des ventes du site”

Laurent

“OK, testons, on n’a plus rien à perdre…”

Le nouvelle société, Montorgueil SAS est créée et l’activité est un carton immédiat en 1998..

En 4 ans, ils atteignent 20 millions d’euros de revenus. Pourtant Éric, est cramé… les nombreuses nuits dans les bureaux et le rythme de travail l’ont mis au bord de l’épuisement.

Surtout avec ses problèmes de cœur.

En 2002, il propose de partir en Roumanie pour ouvrir des bureaux. Un nouveau départ.

Entreprendre à l’étranger : entre immobilier et poker

Éric quitte donc en 2002 son poste de CEO de Montorgueil pour s’installer dans les Carpates et monter une filiale.

Il recrute 50 personnes en 3 ans et pratique le snowboard et surtout souffle pour la première fois depuis 7 ans.

Mais au bout de 2 ans, il commence à s’ennuyer. Il a peu d’amis et surtout la vie à Bucarest lui pèse.

Sa résolution se confirme l’été 2005.

Hôtel, Bucarest

Éric

“Garçon, un café, s’il vous plaît !”

Quelques minutes plus tard, le garçon arrive.

Éric se penche et lui dit:

“Je suis désolé mais il y a encore des miettes sur la table… Vous pourriez nettoyer la table ?”

Le garçon le regarde puis sans un mot, reprend le café, se penche sur la table et souffle sur la table pour enlever les miettes puis repose la tasse.

Éric n’en croit pas ses yeux… il prend à peine son café et se dit:

“Non, c’est plus possible, il faut que je parte.”

Direction la Lettonie.

Il y fait du conseil IT puis de l’immobilier… il devient même promoteur immobilier. Puis il s’associe avec un ami français et lance un hôtel design, le DoDo Hôtel.

Hôtel qu’il a dû mal à financer malgré ses activités immobilières… jusqu’à la vente de Montorgueil pour 22 millions d’euros. Il en récupère plus de 8 millions.

Éric est un homme riche en Lettonie… pourtant il s’ennuie vite et se découvre une nouvelle passion

Croupier

“Distribution du flop, messieurs dames pour cette première partie de poker de la soirée.

Je vous écoute.”

Éric

“Je suis”

Un jour, Éric s’assoit au hasard à un tournoi de poker et le gagne… il attrape le virus du jeu et se passionne pour le poker. Il achète et lit des dizaines de livres sur le sujet et suit les meilleurs joueurs.

En 2 ans, il atteint même le top 5 en France avec des gains cumulés de 500 000 euros… mais comme il le confie un soir à sa femme.

Éric

“Non mais chérie, si les enfants doivent dire ce que leur père fait, qu’est ce qu’ils diront ?? « Mon papa joue aux cartes pour gagner sa vie » !!!

Non… c’est pas possible.”

Éric est père une première fois en 2008 puis une deuxième fois en 2009.

Du poker, il en garde une capacité à négocier, une gestion des risques et des émotions.

En 2010, il revient à Paris avec femme et enfants. Un nouvel homme depuis la Roumanie.

De nouvelles aventures aussi.

Retour en France et Prixing

Début 2011, Paris 9e

La foule est nombreuse pour l’évènement Start-in-Paris.

Thomas France, jeune consultant, se promène dans les allées de cet évènement où des start-ups prometteuses présentent leur produit pour trouver investisseurs, associés ou clients.

Et, alors qu’il avance dans l’allée, son attention est attirée par un jeune homme blond, grand et en chaussette qui pitch son produit devant 2 jeunes femmes.

Il s’arrête quelques instants et regarde le nom de l’entreprise,

“Prixing, le comparateur de prix du quotidien.”

Il s’arrête puis après avoir attendu quelques minutes, pose ses questions au fondateur.

Thomas

“Comment ça fonctionne ton appli ?”

Éric

“C’est simple… n’importe quelle personne avec son portable peut scanner un code barre en magasin et comparer le prix d’un produit avec tous les supermarchés alentours”

Thomas

“Attends, je ne comprends pas… l’appli est fonctionnelle ?”

Éric Larchevêque vient de rencontrer Thomas France, celui qui va devenir son associé sur les prochaines années.

Thomas est bluffé par l’application et rejoint Éric. Il est celui qui a le réseau et développe le modèle économique de Prixing, la nouvelle aventure d’Éric.

Les 2 hommes lèvent rapidement de l’argent avec un fonds puis 3 ans plus tard, ils revendent la solution. Le potentiel de croissance est limité, Éric a peur de s’ennuyer et surtout il veut une croissance exponentielle.

C’est en donnant le biberon à son 3e enfant en 2013 qu’il décide de se lancer dans les cryptos.

Puis Éric saisit son téléphone portable dans son autre main et s’asseoit dans le canapé.

« Mais c’est quoi ce truc ?«

“La plateforme d’échanges de crypto, Mt Gox est aujourd’hui valorisée plusieurs milliards de dollars et préfigure une révolution pour la finance mondiale.”

Pour Éric, le bitcoin, la crypto, est une rupture technologique de la même ampleur qu’internet. Il ne veut pas rater ce virage.

Il rencontre, il lit, il teste.

Avec Thomas France, il lance un projet qui doit l’aider à identifier les opportunités: la maison du Bitcoin.

Personne ne comprend ce qu’ils font car la bulle “bitcoin” éclate en 2014, le cours est divisé par 5.

Et Éric et Thomas mettent 1,5 millions d’euros sur la table.

Leur maison du Bitcoin doit leur permettre d’évangéliser les cryptos, d’en acheter mais aussi d’accueillir les meilleures start-ups en cryptos.

Et c’est là que tout se joue pour Éric, en 2014.

La création de Ledger

En 2014, tout le monde se moque d’eux. Le bitcoin s’écroule quand la plateforme Mt Gox fait faillite.

Leur maison du bitcoin est ouverte dans l’indifférence générale sauf des passionnés de la première heure des cryptos.

Éric a un espoir : qu’il se passe quelque chose.

Il fait alors 2 rencontres déterminantes:

Nicolas Bacca, fondateur de BTChip, le premier hardware pour les bitcoins, une sorte de portefeuille en carte à puce.
Puis Joël Pobeda, le fondateur de Chronocoin qui vient lui aussi de Vierzon.

Lors d’un hackathon organisé à la maison du Bitcoin, Joël et Nicolas présentent le premier wallet qui peut recevoir de la monnaie crypto.

Éric est impressionné par les 2 fondateurs et leurs sociétés… et rêve de les réunir tous sous un même projet. C’est ce qu’il leur propose cet été 2014, dans les locaux de la maison du bitcoin.

Éric

“Nicolas, Joël, et si on bossait tous ensemble… on a la même vision: créer et sécuriser le bitcoin !

On peut faire un truc simple en fusionnant nos 3 boites. On peut devenir le leader, j’en suis persuadé ! Imaginez…

Le leader mondial des solutions de sécurité pour crypto-monnaies avec la carte à puce”

Au bout de 2 heures de discussions, tout le monde se tape dans la main.

Ledger est né.

Éric devient le CEO mais les débuts sont difficiles.

Il y a 3 boites, 8 associés au total et ils brûlent beaucoup d’argent.

Faire un objet physique avec la R&D, c’est coûteux et complexe.

Ils réussissent à trouver des fonds, 1,2 millions d’euros avec des business angels puis 500 000 euros avec la BPI.

En 2015, ils créent leur premier prototype de portefeuille avec carte à puce pour crypto. Les ventes sont faibles et ils se financent grâce à leur activité de courtage de crypto.

Le Wallet Ledger fournit tout: système d’exploitation propre et une clé privée.

Quasiment les seuls à faire ça au monde.

Puis Éric décide de séparer la maison du Bitcoin de Ledger en 2 sociétés différentes.

Son associé Thomas part aux US avec comme mission de développer Ledger dans la Vallée.

Pourtant en 2016, ils n’ont plus d’argent, Éric est désespéré.

Éric

“Comment ça se passe à SF, Thomas ?”

Thomas

“Bien… mais la crypto n’a plus la cote ici..”

Éric

“Ici, c’est pire encore… et surtout, on arrive au bout de notre cash… il nous faut vite de l’argent sinon Ledger c’est mort…

J’ai fait plus de 50 rendez-vous… 50 !!! Personne ne veut entendre parler du bitcoin !

Plus que 3 mois devant nous…”

Puis Éric change son pitch… il s’éloigne du bitcoin et parle de plus en plus de blockchain…. et c’est là qu’il réussit à intéresser le fonds de l’assureur, Maif Avenir. Ils mettent 2 millions et lèvent en tout 4 millions.

Ledger est sauvé.

Mieux, Ledger décolle.

Ledger, une licorne française

Mai 2017, La maison du Bitcoin

Ce matin-là, le board de Ledger se réunit pour finaliser les levées de fonds et préparer les prochaines.

Éric

“Messieurs ! Bonjour !!!

Ce matin, je vous propose d’acter les décisions et notamment les prochaines levées de fonds.

D’abord, je vous présente les résultats de Ledger.

Voilà.

Les résultats sont dingues.

Toutes les cryptos explosent, Le bitcoin, l’ethereum, le XRP Ripple et nous atteignons des ventes de nos produits de 50 000 euros…par jour !

Le mois dernier, presque 2 millions d’euros de ventes !

Nous sommes les seuls positionnés sur ce marché de la sécurisation avec des clés.”

Représentant de Maif Avenir

“Merci Éric.

J’ai 2 questions.

La première, quelles sont les prochaines étapes ?

Et la deuxième, on avait signé avec Maif Avenir pour travailler sur des projets de blockchain et vous ne parlez que de Bitcoin !”

Éric

“La prochaine étape avec une croissance pareille, c’est rapidement une nouvelle levée de fonds dès 2018 en visant les 40-50 millions d’euros !”

Représentant de Maif Avenir

“Et pour ma deuxième question ?”

Éric

“Je ne sais pas, il faut qu’on en discute”

Représentant de Maif Avenir

“Nous, on n’a pas signé pour ça… il faut trouver vite une solution”

Éric

“Et si on rachetait vos actions ?”

Ils rachètent les parts de la MAIF le double de leur mise initiale quelques semaines après.

Ledger fait une levée de fonds de 75 millions d’euros en 2018 et devient une licorne.

Mieux, ils deviennent le leader mondial des solutions de crypto sécurisées avec des clients dans le monde entier, des entreprises aux institutions.

Éric a réussi son pari !

Pourtant Ledger est très dépendant du marché des cryptos.

En 2018, le marché s’effondre à nouveau et en 2019 il doit faire des choix.

Vierzon, usine de Ledger

Éric

“Thomas, les ventes sont mauvaises et le board nous met la pression… il faut changer des choses…à chaque fois que le marché se retourne, on y a le droit

Les ventes des Ledger Nano S et Nano X ont été divisées par 2….”

Thomas

“Oui… qu’est-ce qu’on va faire ?”

Éric

“Il faut se séparer d’une partie des salariés et resserrer les vis en termes de dépenses.”

Thomas

“Tu crois que ça suffira ?”

Éric

“Non… avec l’arrivée de Pascal Gauthier qui m’a bien secondé pour diriger Ledger, les choses ont bien avancé…Je pense qu’il est temps pour moi de céder la main”

Thomas

“Éric, tu plaisantes ? C’est toi qui nous amené ici… réfléchis bien !”

Oui Éric réfléchit bien. Il quitte ses fonctions de CEO en avril 2019 le cœur lourd.

Siège de Ledger, Paris

Éric

“Bonjour à tous !

Je le prépare depuis déjà de nombreuses semaines mais c’est désormais Pascal Gauthier qui va diriger LEDGER. J’ai décidé de prendre du recul dans l’opérationnel.

J’en ai parlé à certains mais j’ai aussi des problèmes de santé et je vais en profiter pour m’installer à Vierzon et prendre du temps pour moi.

Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi et pour Ledger !”

“Merci Éric”

Une nouvelle étape pour Éric. Il est temps de prendre soin de lui.

Vierzon, la capitale de Éric Larchevêque

Depuis qu’il est petit, Éric a des problèmes cardiaques.

Quand il quitte son poste de CEO de Ledger, Éric est cramé après 5 ans de start-up en hypercroissance.

Ses problèmes cardiaques sont revenus et il dort mal même s’il a été opéré du cœur.

Vierzon est sa capitale, d’ailleurs il y a aussi installé l’usine de Ledger qui fabrique les wallets.

Éric

“Thomas, j’aimerais installer l’usine de Ledger à Vierzon”

Thomas

“Quoi ?? C’est où Vierzon, déjà ??”

Éric

“Arrêteeee ! Tu sais très bien que c’est MA ville”

Thomas

“Et quel est l’intérêt pour Ledger ?”

Éric

“La main d’œuvre, l’immobilier sont moins chers et surtout, ce que personne ne sait, c’est que Vierzon est un nœud ferroviaire et routier !”

Après quelques mois d’études, le projet est accepté par le board. L’usine Ledger est construite à Vierzon.

En 2019, il quitte Ledger du jour au lendemain et s’installe définitivement à Vierzon avec ses 3 enfants et sa femme.

Désormais Éric recherche une slow life.

Il achète un domaine de chasse à 20 mn de Vierzon et développe différentes activités.

Iveta

“Éric, tu es où ?”

Éric

“Je suis dans le fond”

Iveta

“Ahhhh… je n’arrivais plus à te trouver… l’ingénieur pour l’installation de la permaculture est arrivé.

Il faut que tu lui montres où est-ce qu’on va installer les plants”

Éric

“Ok, j’arrive”

Pour Éric tout est nouveau. Il aime la nature, et il prend enfin du temps pour lui.

Mais Éric n’arrête jamais. Il cherche déjà ses nouveaux projets.

Un coup de fil de son ami, Pascal Gauthier, le nouveau CEO de Ledger, le pousse dans une direction inattendue.

Épilogue: qui veut être l’associé d’Éric ?

Fin 2019

Pascal

“Salut Éric !

Je viens de parler de toi à la maison de production d’une nouvelle émission télé… “Qui veut être mon associé ?”. ça pourrait t’intéresser ?

Le principe est que tu serais l’investisseur et que des entrepreneurs viennent pitcher leur projet devant toi.”

Éric

“Ahhhh mais je connais ! C’est l’équivalent de Shark Tank… l’émission américaine !

Ça m’intéresse carrément !

Tu as les coordonnées ?”

Éric appelle et se positionne mais il n’est qu’un second choix. Il y a déjà des entrepreneurs très connus comme Marc Simoncini, Frédéric Mazzella ou Catherine Barba.

Pendant la première saison, il fait des remplacements.

Mais il convainc les producteurs et les téléspectateurs par son charisme, son côté pédagogique et sa gentillesse.

Il devient vite un titulaire indiscutable de l’émission.

Sa notoriété bondit.

Éric désormais s’investit dans sa région où il monte un incubateur, une école de formation pour développeurs et même un fonds de dotation avec sa femme.

La slow life selon Éric Larchevêque ?

Une slow life très active.

Éric investit dans quasiment une vingtaine de projets.